Hommages donc à celui qui préparale modèle original (anglais), synonyme de hautes performances pour la petite puce qui bat pavillon allemand depuis 2002. Si les Cooper d’époque se contentaient d’une 60aine de chevaux pour être performantes, voilà que la dernière déboule avec… 231 étalons (170 kW) énervés à la sauce turbo. Et une gueule de tueuse.
On débute par l’exposition de la performance avec un kit carrosserie spécifique sur la nouvelleMINI JOHN COOPER WORKS. Comment ne pas remarquer cet avant bien plus agressifque la One que vous a réclamée madame pour aller faire son shopping ? Et vu que ça ne suffit pas, des élargisseursd’ailes,des jupes spécifiques, un bouclier arrière plus agressif lui aussi et un aileron finiront de vous convaincre qu’on n’est pas là pour rigoler. Le tout disponible avecune nouvelle couleur spécifique : «Rebel Green». Tout est dit.
Tout ? Pas encore ! Ça se poursuit à l’intérieur avec des sièges plus sportifs, des touches de métalsiglées JCW un peu partout (marchepieds, pédales, …), des compteurs au look et à l’habillage spécifiques, etc. Bref, tout est fait pour ne pas la confondre avec le reste de la gamme (pourtant déjà pimpante).
Et si ça ne vous suffit pas,BMW a pensé à vous fournir un catalogue d’options de personnalisation dont vous ne pourrez vous passer. Coques de rétroviseurs rouges, jantes optionnelles de 18 pouces (parce que les 17 font trop banales), bandes de capot (obligatoires mais payantes, faudrait pas se priver) et toute une ligne disponible en accessoires pour satisfaire les plus méticuleux (riches ?) d’entre vous.
Le plumage MINI JOHN COOPER, c’est fait. Voyons le ramage. Pource nouvel opus,la Mini Cooper S a troqué son 1.6 l turbo compressé développé avec PSA pour un 2 l «offert» par BMW. La préparationJCW lui permet de grimper à 231 ch (à 5.200 trs/min seulement) pour un couple en forte augmentation lui aussi puisqu’on arrive à la valeur de 320 Nm disponible depuis 1.250 trs/min (oui vous avez bien lu, juste après le ralenti) jusqu’à 4.800 trs/min. Voilà qui nous a montré sur routes humide des relances canon, mais aussi un train avant qui suit la puissance développée… Ouf !!!
Pour que ça se passe bien, on n’a pas lésiné sur les aides électronique etles acronymes en trois lettres qui font le succès du marketing automobile : contrôle dynamique de la stabilité(DSC) y compris DTC (contrôle de motricité dynamique), Electronic Differential Lock Control (EDLC – tiens, un 4 lettres ! J’ai gagné ?). Tout ça de série, mais sivous voulez aussi une option, vous pourrez toujours vous offrir lesystème d’amortissement variable piloté disponible baptiséPerformance Control.
Et quitte à en rajouter, voici une liste non exhaustive, mise en avant et dont je vous fais part : système anticollision, régulateur de vitesse adaptatif (T’as une mini JCW et tu la laisses gérer ta vitesse ? Non mais décroche ton téléphone, quoi ?), reconnaissance des panneaux de signalisation, GPS (pas indispensable, c’est tellement bon de se perdre sur une petite route du Gros Morne), audio Harmann/Kardon (obligatoire par contre) et j’en passe… Vous pouvez aussi optionner votre puce surexcitée comme une limousine qu’elle n’est pas.