Dès 2025, le contrôle technique subira quelques changements pour mieux s’adapter aux enjeux environnementaux et de sécurité. Les véhicules devront passer des tests plus rigoureux pour mesurer leurs émissions polluantes, notamment pour les particules fines et les oxydes d’azote. Ce contrôle élargi inclura aussi une vérification accrue de l’état des batteries pour les véhicules électriques et hybrides. Les défaillances majeures liées aux systèmes électroniques embarqués seront également contrôlées de manière plus stricte.
Les sanctions en cas de non-conformité seront renforcées. Un risque d’immobilisation immédiate du véhicule en cas de dépassement des seuils d’émissions ou de sécurité critique sera possible. Ces évolutions valorisent les véhicules récents conformes aux normes, tout en augmentant les frais associés aux véhicules plus anciens. Ce durcissement vise à garantir une meilleure sécurité sur les routes et à limiter l’impact des voitures et autres véhicules polluants.
Des radars toujours plus futés
La sécurité sur la route et la surveillance des conducteurs progressent grâce à l'utilisation de radars de dernière technologie, capables d'identifier plusieurs infractions en même temps, comme :
- Manquement aux distances de sécurité entre les véhicules.
- Utilisation du téléphone en conduisant.
- Absence de port de la ceinture de sécurité.
De plus, pour intensifier le contrôle des routes principales, le nombre de radars fixes et mobiles sera accru. L'équipement prioritaire sera assuré dans des zones spécifiques telles que les autoroutes et les alentours des ZFE.
Les limitations de vitesse évoluent
Cette année, plusieurs régions de France vont tester des réductions de la vitesse maximale autorisée. Ils se feront dans les zones urbaines avec une limitation possible à 30 km/h. Ceci a bien évidemment pour objectif de renforcer la protection des piétons et les cyclistes et de diminuer le nombre d'accidents.
Mais ce n'est pas tout ! Une vitesse réduite va également diminuer la pollution sonore causée par le trafic, surtout dans les centres-villes.
La qualité de vie des résidents urbains devrait donc être plus agréable. Si toutes ces expérimentations s'avèrent fructueuses, elles pourraient se généraliser à un plus grand nombre de villes.
Fin des Crit’Air 3 dans les ZFE
Les limitations deviennent de plus en plus strictes dans les Zones à Faibles Émissions. Dès le mois de Janvier 2025, certaines grandes villes, telles que Paris, Lyon ou Marseille vont interdire à la circulation les véhicules de classe Crit'Air 3 ou plus, qui perdront de leur valeur.
Les propriétaires des véhicules concernés devront envisager d'acheter une nouvelle voiture neuve ou une occasion de Crit'Air 1 ou 2 pour continuer de circuler dans ces zones.